Assise sur le rebord de la table
J’écouterai les moineaux et la touterelle
L’absence comme un diaporama
Le passé étalé comme du beurre sur une tartine
A relire comme ses paumes erraflées
A remonter de l’eau comme un poisson qui mord
Un sourire, un frisson,
L’empreinte chaude d’une vieille main dans la nôtre
Attends encore un peu
Cela revient
Les jours se mêleront dans une grande embrassade
Et la lumière viendra cueillir le silence sur les meubles
Et je vous reverrai dans chacun de ces objets
Qui racontent les gestes, le mouvement des vivants
Je reverrai vos coeurs dans chacun de ces objets
Qui racontent les goûts insensés des vivants
Je parlerai de vous avec chaque photo
Vous tirerai de la sourde ouatte de l’oubli
Je répèterai vos noms
Debout là comme une preuve
Que vous étiez
Que nous étions tous là.
J’écouterai les moineaux et la touterelle
L’absence comme un diaporama
Le passé étalé comme du beurre sur une tartine
A relire comme ses paumes erraflées
A remonter de l’eau comme un poisson qui mord
Un sourire, un frisson,
L’empreinte chaude d’une vieille main dans la nôtre
Attends encore un peu
Cela revient
Les jours se mêleront dans une grande embrassade
Et la lumière viendra cueillir le silence sur les meubles
Et je vous reverrai dans chacun de ces objets
Qui racontent les gestes, le mouvement des vivants
Je reverrai vos coeurs dans chacun de ces objets
Qui racontent les goûts insensés des vivants
Je parlerai de vous avec chaque photo
Vous tirerai de la sourde ouatte de l’oubli
Je répèterai vos noms
Debout là comme une preuve
Que vous étiez
Que nous étions tous là.