Pourvu que tu y croies.
Je n'ai jamais voulu mourir
Seulement respirer moins fort, moins vite et laisser le corps
Tout seul avec sa pourriture.
Cocons de Raison
L'affreuse métamorphose
De l'émotion insupportable
insupportée
Je n'ai jamais voulu tuer
Les cerveaux encensés ont tort
Et je n'ai jamais su penser.
Un jour
Le corps m'est revenu comme un crachat au visage
Je redescends dans mon linceul
Et j'essaie d'y croire.
Je n'ai jamais voulu le voir
Le nez dessus et les yeux grands ouverts
Ma vie n'est qu'un rêve, un meurtre inaccompli
Pourvu que tu le croies
C'est en les autres que je croyais
M'éventrant moi-même à fixer mon nombril.
De l'émotion insupportable
insupportée
Je n'ai jamais voulu tuer
Les cerveaux encensés ont tort
Et je n'ai jamais su penser.
Un jour
Le corps m'est revenu comme un crachat au visage
Je redescends dans mon linceul
Et j'essaie d'y croire.
Je n'ai jamais voulu le voir
Le nez dessus et les yeux grands ouverts
Ma vie n'est qu'un rêve, un meurtre inaccompli
Pourvu que tu le croies
C'est en les autres que je croyais
M'éventrant moi-même à fixer mon nombril.
(2000)