Le sang qui sonne sourd contre ces murs de rien
Aveugle qui tâtonne dans le noir
Cherche la poignée
Cherche le bouton de la lumière
Je ne désespère pas
Faire entrer le soleil, faire entrer le ciel
Faire entrer tout ce monde qui est moins grand que moi
Le mettre dans un coin
Ou sur une étagère
Le laisser prendre la poussière
Comme un cher souvenir
Car je n’y habite pas
Alors laisser tout s’écouler
Ouvrir les portes et les fenêtres
Mais l’espace est-il assez grand
Pour contenir tout mon néant?
Mais la lumière est-elle assez honnête
Pour tout montrer et pour tout voir?
Etirer les artères, des ongles dedans creusent
La fine peau qui nous sépare
Si peu
Si fragile
Et abîmé
Contenant et barrière
Ce qui empêche le miracle
Et Sisyphe toujours poussera son rocher.
Aveugle qui tâtonne dans le noir
Cherche la poignée
Cherche le bouton de la lumière
Je ne désespère pas
Faire entrer le soleil, faire entrer le ciel
Faire entrer tout ce monde qui est moins grand que moi
Le mettre dans un coin
Ou sur une étagère
Le laisser prendre la poussière
Comme un cher souvenir
Car je n’y habite pas
Alors laisser tout s’écouler
Ouvrir les portes et les fenêtres
Mais l’espace est-il assez grand
Pour contenir tout mon néant?
Mais la lumière est-elle assez honnête
Pour tout montrer et pour tout voir?
Etirer les artères, des ongles dedans creusent
La fine peau qui nous sépare
Si peu
Si fragile
Et abîmé
Contenant et barrière
Ce qui empêche le miracle
Et Sisyphe toujours poussera son rocher.
11/05/2011
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